Daniel MOUSSOUGAN
13 février 2023
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« Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur. » Ephésiens 6 :3
Bien aimé(e),
La parole de Dieu invite les parents à assurer de nombreuses responsabilités à l’égard de leur progéniture. Le passage de ce jour souligne un aspect particulier de l’attitude que les parents doivent adopter dans l’art d’éduquer les enfants. En effet, Dieu, sous la plume de l’Apôtre Paul, demande clairement aux parents de ne pas irriter les enfants mais de les corriger en les instruisant selon le Seigneur. Pourquoi une telle injonction, suivie d’un modèle d’éducation ? L’Apôtre Paul, dans son épître aux Colossiens, précisera davantage le motif : c’est pour que les enfants ne se découragent pas (Col. 3 :21).
En effet, l’éducation des enfants fait partie des tâches les plus ardues de la vie, et un sondage révèle que 46% des parents reconnaissent avoir des difficultés à éduquer leurs enfants, et le taux s’élève à 61% en ce qui concerne l’éducation des enfants âgés entre 11 à 14 ans. Et le taux irait croissant si l’on élargissait la base du sondage.
Evidemment, plusieurs raisons pourraient justifier cette difficulté, tels que l’attitude et le caractère unique de chaque enfant, la nature et le caractère du parent, le cadre de vie, etc. L’interaction de ces paramètres peut être source de réactions, susceptibles de compromettre l’éducation des enfants.
Si les difficultés rencontrées par les parents, pourraient amener à conclure de leur éventuel découragement et d’un abandon plausible de leur responsabilité parentale, c’est plutôt du contraire que nous convainquent les saintes Ecritures. Celles-ci trouvent, paradoxalement, le découragement au niveau des enfants.
Avant l’âge majeur, les enfants sont sous l’entière responsabilité des parents et ont droit à la juste et la meilleure instruction pour devenir des êtres épanouis et utiles à la société (cf. Proverbes 22:6). Pour une telle cible qui n’a pas encore la pleine conscience de son existence et de son devoir, il convient aux parents de la ménager pour s’assurer de sa formation complète.
Les irriter pourrait alors instaurer un climat de méfiance, de conflit, d’incompréhensions, d’amertume et de haine chez les enfants qui auraient tendance à abandonner ses efforts de progresser. Quel dommage !
Chers parents, en nous mirant dans le rétroviseur de notre propre vie et dans la parole de Dieu, réarmons-nous pour gagner le pari de l’éducation de nos enfants dans une rigueur empreinte d’amour filiale et de dialogue. C’est notre responsabilité